Du froid, de l’air, du sang, des visions flou, ou étais-je ? Ha oui, dehors, la jeune succube venait de me sauver la vie, enfin, était-on sauvé ? Je ne pouvais l’aider, mon état était proche de celui du coma. Ma tête était lourde, mes membres comme paralysée, les moindres gestes me prenaient de l’énergie comme pas possible. M’agrippait, me réchauffer, froid, du vent, de l’air, tout était froid, même le corps de Kitty me paraissait froid, cependant, il devait être chaud. Oui, je ressentais un peu de chaleur. Son cou, son odeur, je humais le parfum de la jeune fille, elle sentait bon, était-ce cela l’odeur d’une femme ? Si je survivais, je lui poserais la question, mais combien avait-il de chance que cela arrive. Nous étions mal partie. Je m’agrippais un peu plus à la jeune fille, mais cette dernière… Etait-elle d’accord ? Je devais user mes dernière force à réfléchir, à penser, comment l’aider. Mon poids la désavantager gravement, les autres monstres allaient nous rattrapés, et s’était moi qu’elles voulaient. Je devais donc la lâcher, faire en sorte que sa vie soit sauve, qu’elle vive encore longtemps. Je profitais une dernière fois de la chaleur de son corps avant de laisser mes bras tomber. La chute sur le sol avait été rude. Mal, j’avais mal, tout mon corps me semblait douloureux. Le ciel, il était bleu, un bleu mer, un ciel parfait pour une dernière journée, pour une dernière vision. Adieux… Adieux monde et que Kitty soit saine et sauve, que rien ne lui arrive. Je fermais les yeux, attendant ma mort, attendant d’être dévorer.

Une force, je n’étais plus sur le sol, du chaud, un corps. J’ouvrais les yeux. Kitty ! Que faisait-elle ? Est sa vie ? Pourquoi me sauvait¬-elle ? Pourquoi m’aidait-elle ? Je fermais les yeux, à bout de force, et je me laissais porter par ses bras. Son corps était chaleureux. Mes lèvres, du chaud. Une douce chaleur, un moment agréable. Je n’arrivais pas à ouvrir les yeux, mes paupière étaient bien trop lourde, mais elle venait de m’embrasser, elle devait avoir besoin de force. Je m’étais renseigné sur ces personnes, sur chaque « classe » ou bien « catégorie » comme ils disaient dans les livres. Les succubes prenaient l’énergie de leurs amants, des gens avec qui ils couchaient. La rencontre peu agréable des douches avaient dut lui prendre bien plus de force que je ne pouvais l’imaginer. Kitty, elle, avait tenue, leurs avaient tenu tête pendant que mon sang coulait sur le sol, pendant que j’étais faible. Mais je ne comprenais toujours pas pourquoi me sauver, il n’était pas compliquer de ma sauver. Il était facile de remplacer un humain, il y en avait tellement en Enfer. Les succubes, étaient bien plus rares.

Du chaud, plus de vent, nous étions dans un espace clos. Je ne sentais plus d’air effleurer mon visage, ébouriffer mes cheveux, faire bouger mes vêtements avec sa force. De la chaleur, je sentais bien plus la chaleur du corps de Kitty ainsi. Il était chaud et si agréable. Mais elle… Elle n’avait plus d’énergie. Il était possible que nos poursuivantes ne nous avez pas vu rentrer en se lieux, et dans ce cas, nous étions sauvés, il y avait même de grande chance. Elles devaient avoir continué leur route, certes, elles allaient finir par comprendre le petit manège de la jeune femme, mais cela allait nous laisser du temps afin de nous cacher. Du moins elle, ma vie ne valait plus rien, si je ne pouvais me défendre, faire mon travail, dans tous les cas de figures possible et imaginable, j’allais finir dévorer. L’avantage, dans mon cas, était que je ne sentais plus la douleur, alors quitte à mourir, autant que ce moment arrive maintenant. Cela était fort égoïste de ma part, mais que faire d’autre ? J’allais donner mes dernière force à Kitty, ainsi, elle vivrait, et je me sentirais un peu moins coupable, car tout, tout dans son intégralité était de ma faute. Si j’avais été à l’heure, si j’avais fait mon travail dans le temps à partit, personnes ne seraient venu, elle serait dans une baignoire en train de se doucher, entourer de mousse autour de son corps et une serviette l’attendrait à la sortie.

-Ki…Ki…tty…

Sa tête, il fallait qu’elle la rapproche de la mienne, l’embrasser, je devais l’embrasser, qu’elle récupère toute l’énergie qu’elle avait perdu. Mais je devais me poser une question. Un baiser… Que ressentais-je pour elle ? J’avais vu son corps nu, j’avais humé son doux parfum, j’avais passé du temps avec elle. Mais que pensais-je encore ? Ce n’était pas le moment de penser sentiments, mais si la jeune fille m’avait volé mon premier baisé. De toute manière, il n’y avait pas moyen, qu’une personne comme Kitty, aime un simple humain, d’ailleurs, je trouvais qu’elle méritait mieux, elle devait d’une déjà être avec quelqu’un et deuxièmement, elle devait être avec un homme qui saurait la protéger.
Je n’arrivais pas à soulever ma tête pour poser mes lèvres sur les siennes, qui étaient si douce et délicate. Je n’y arrivais pas, j’étais trop faible.

¬Em…embrasse moi… Tu… tu dois… vivre…

Heureusement, le contact n’avait duré que quelques secondes. C’était encore suffisamment court pour laisser un peu de répit à Zack.

Zack, ce si beau Zack… La pâleur morbide de ses traits n’enlevait rien à ses charmes… Même, sa peau contrastait encore plus avec ses magnifiques cheveux nocturnes…
Kitty avait beau être une bête de sexe, une machinerie autonome faite pour séduire petits puceaux et vieilles renardes à la recherche de sensations nouvelles, grands hommes sobres et ados casse-cou, et à peu près tout ce qui était humanoïde et avec une possibilité de se laisser aller à luxure, elle n’en restait pas moins une jeune fille ; une jeune fille aux courbes à baver et avec du Viagra à la place du plasma, mais une jeune fille quand même. Et pour cette jeune fille, Zack était vraiment un beau garçon. Un beau garçon gentleman, simple et terriblement irrésistible dans sa manière de lui résister ! Bien sûr, la nature prédatrice sexuelle de Kitty jouait beaucoup dans son jugement, et ce n’était pas la première fois qu’un jeune homme lui faisait battre le cœur vivement ; au contraire même, c’était un vrai cœur d’artichaut, détail primordial pour un succube tout de même !
Mais cet humain…. Avec ses manières de grand Seigneur utopique, son calme, et cette musculature fine, ni trop ostentatoire à en devenir vulgaire, ni absente, juste fine, comme pour inviter le doigt à en découvrir malicieusement les contours… Ses lèvres… Sa peau… Ses cheveux… La démone sentait bien qu’elle tombait amoureuse, mais ce n’était pas pour lui déplaire.

Des amants, elle en avait eus, des vampires qui assouvissent leurs basses pulsions en mangeant, des humains crâneurs, des Dobutsu qui cherchaient surtout un peu d’affection, des démons violents et même un Ange ou deux qui voulaient profiter pleinement de leur déchéance ! Mais celui-ci, ce serait avec plaisir qu’elle lui mettrait sa poitrine sur le corps et lui ouvrirait les cuisses !
Enfin, s’il survivait de prime, et secondairement s’il acceptait de s’embarrasser d’une fille de petite vertu comme Kitty. Un aussi beau spécimen de mâle devait être courtisé jusqu’à l’aube par toutes les demoiselles en chaleur ! Et en Enfer, ce n’était pas vraiment ce qui manquait…

Kitty soupira. Trêve de rêveries libidineuses, le dénommé Zack était en train de flancher sérieusement dans ses bras, et elle ne pouvait rien y faire. Il remuait vaguement, semblant vouloir murmurer quelques derniers propos. La démone s’approcha donc et tendit l’oreille ; Zack décida de s’approcher d’un seul coup, beaucoup trop près ! Un peu plus et leurs lèvres se touchaient à nouveau ! Il voulait mourir ou quoi ? Kitty recula la tête d’un geste brusque, manquant une fois de plus de le lâcher. Mais à quoi jouait-il ?
En attendant, l’humain ne bougeait plus maintenant dans les bras de sa sauveuse. Seule encore sa poitrine se gonflait paisiblement contre celle de Kitty. Ne sachant toujours que faire, et commençant vraiment à lâcher prise sur son précieux fardeau, elle le posa délicatement.

Il était contre un tapis de sol vert tendre agrémenté d’art abstrait sur lui et ses confrères d’un beau rouge marron en forme d’éclaboussures témoignant, d’après l’expérience de Kitty, d’un égorgement ou d’un arrachage de tête bref et concis. Les taches ne juraient pas trop avec les grandes balafres dans le mur de béton et le pilier en fonte presque scindé en deux à partir du milieu, comme un gros bambou d’un demi-mètre de diamètre gris-écarlate.
La jeune élève se rappelait encore avoir été de corvée pour essayer d’enlever le sang au plafond durant une colle. Ca et là, on voyait tout de même encore des marques. Après tout, un élève s’était retrouvé là cinq jours à se vider de son sang avant qu’on l’enlève ! Et là derrière, il y avait encore l’ancien prof de sport emmuré vivant par sa classe. Et sur tous les murs, on voyait les traces de lames, de griffes, d’explosions et de chocs de corps solides dus aux petites querelles létales entre élèves que l’Académie accueillait presque mensuellement. Le dernier duel avait d’ailleurs eu lieu hier, les mares de sang collait encore un peu dans les coins.
On ne sentait presque plus la mort, grâce aux grandes aérations en forme de meurtrières qui tapissaient le dernier quart des murs, renforcé par des plaques de titane de plusieurs vingtaines de centimètres d’épaisseur. Bien sûr, personne ne venait faire du sport ici, et les lampes continuellement allumées servaient uniquement quand le terrain d’athlétisme était déjà occupé par un groupe de duellistes, ou en réparations.
Il y avait constamment aussi une troupe de pauvres humains et Dobutsu alléguée à remettre en ordre le bâtiment, mais ceux-ci en voyant débarquer Kitty avec Zack ensanglanté dans les bras avaient préférés se retirer dans un coin à l’abri, laissant le béton de l’extrémité Nord sécher tout seul pour l’instant.

La succube laissa à nouveau un soupir remonter de son pauvre corps abattu. Le lieu n’avait clairement rien d’accueillant pour un humain en plein convalescence. Même elle à dormir ici en attraperait des cauchemars. Mais il n’y avait que ça, et le peu de temps peut-être qu’il lui restait à être tranquille devait être mis à profit. Soigneuse, elle entreprit de vérifier l’état des plaies de son humain. D’abord, elle tenta bien de le faire sans le découvrir plus que déjà, mais les vêtements au tissu détrempé collaient tellement à sa peau qu’elle se résigna finalement à l’examiner dans le plus simple appareil en déchirant les vêtements plutôt qu’engendrer encore des mouvements possiblement létales pour son compagnon d’infortune improvisé. Il était bien amoché. L’entaille était assez petite au finale et ne laisserait que très peu de marques si elle était bien cicatrisée, mais suffisamment profonde pour l’avoir fait perdre bien trop de sang. Mais à part ça, et quelques contusions bénignes, il n’avait pas vraiment de blessure fatale. Il manquait juste de sang. Elle lui fit tant bien que mal un bandage de fortune, espérant que ça suffise.

La succube palpa quand même ses membres, à la recherche d’un quelconque débris coincé, ou d’une fracture interne. Puis elle passa au torse. Rien, à part l’entaille.
Mais il était très plaisant au toucher, et les pectoraux parfaitement dénoués par l’évanouissement laissaient un délicat frisson au sein de ses paumes. Elle descendit un peu, et les muscles laissaient toujours pressentir doucement leur présence, mais pas agressivement du tout. Un adorable équilibre qui charmait son sens du toucher très développé. Un infime frisson passa sur la peau fraîche quand ses doigts se laissèrent à aller plus bas sur le ventre, ce qui ne poussa Kitty qu’à descendre encore plus ses mains baladeuses, parce que les blessures, elle avait déjà oublié.
Elle passa d’abord un peu prudemment un doigt sur ses cuisses, avant d’y apposer toute la paume en se délectant de la sensation. Zack ne bronchait pas, alors elle passa à l’intérieur des cuisses, pour remonter délicatement. Elle s’en voulut presque de lui caresser le sexe comme ça, mais c’était plus fort qu’elle. Et puis, si ça se trouve, il était déjà mort, alors il n’irait pas se plaindre de ces attouchements déplacés. Autant profiter. Ce n’était pas tous les jours qu’un succube pouvait passer ses mains sur l’entrejambe d’un homme sans qu’il ne lui saute dessus dans la minute. Et elle s’effondra, à bout de force.

Je luttais pour ne pas fermer les yeux, je savais pertinemment qu’une fois fermés, ils auraient du mal à s’ouvrir, si jamais ils s’ouvriraient à nouveau. Sa peau, son visage, cet endroit, tout était flou, tout me paraissait si loin. J’essayais de regarder autour de moi. Kitty me posait sur le sol, il était froid, ou était donc passer la chaleur de son corps. Et dire que je n’avais même pas réussi à l’embrasser, enfin, elle m’avait pas mal aidé à ne pas y arriver. S’était bon, je sentais à nouveau le corps chaud de la jeune femme, malheureusement, je ne voyais plus distinctement les trais de son visage. Dans mes souvenirs, ils étaient fin, des trais magnifiques, aussi magnifique qu’elle. Je voulais rester ainsi, près d’elle, sentant sa chaleur contre moi, son corps doux et délicat, contre le mien humide et mouillé.
Je savais que ce moment n’allait pas durer éternellement, alors, je profitais de chaque secondes près d’elle. Près de son corps. La jeune femme était collé à moi, je pouvais sentir son cœur battre, il battait fort, qu’avait-elle ? De plus d’être dans un état comateux, j’avais toujours froid, mes vêtements détrempé et je ne pouvais les enlevé. Enfin, je n’avais plus assez de force pour les enlever. Je ne bougeais plus, cette fois, s’était vraiment la fin. Je regarder le plafond, tout semblait gris/noir, des couleurs sombre. Rien de bien attrayant. Puis, j’essayais de regarder le sol, un tapis, on était donc sur un tapis et il était rouge. Rouge… Rouge sang, était-ce du sang ? Ma vue était trouble, alors, je ne savais pas vraiment, je n’arrivais à distinguer que les couleurs, et encore, j’avais du mal.

Mais ma priorité était Kitty, je ne comprenais pas pourquoi elle restait, pourquoi elle faisait cela ? Il était vrai qu’elle n’était pas au plus haut de sa forme non plus. Elle m’avait porté, sans doute n’avait-elle plus de force. Non, en fait, j’en étais sûr. Nous étions sauvés, tant que les autres monstres ne venaient pas. Son plan avait l’air de marcher, les jeunes demoiselles plus que charmante qui voulaient nous tuer, avaient dû continuer tout droit. Cependant, elles allaient finir par trouver notre planque, après tout, elles n’étaient pas idiotes.
Kitty avait de m’apprécier, elle avait, durant quelques secondes regarder la pièce, elle avait du mieux la visualiser que moi. Ensuite, elle avait posé son regard sur moi, sur mon visage, puis mon torse. Elle était donc attirée par mon physique. Je ne comprenais pas ce qu’elle trouvait à mon physique, de plus, elle avait surement dû coucher avec des types bien plus jolis. Je pouvais dire avec certitude, que je devais me méfier d’elle. Pourquoi ? Car elle me plaisait, son sourire, certes, que je n’avais pas vu bien longtemps, son corps, qui était parfait, ainsi que sa gentillesse. Il était dommage qu’elle soir une succube, sinon, je ne me serais pas méfier de cette jeune fille. Elle était une dragueuse, une femme à homme, une croqueuse d’homme même.

Mon torse, je sentais des mains sur mon torse et je ne me plaignais pas vraiment. Je regardais Kitty, du moins, je voyais trouble la jeune femme. Elle essayait d’enlever mon haut. A cause de l’eau, il collait à mon corps ce qui le rendait difficile à enlever, s’était même devenue impossible. La demoiselle le comprenait bien vite. Elle déchirait rapidement mes vêtements. J’étais donc pratiquement nue, ce qui ne me m’étais pas à l’aise du tout, je préférais fermes les yeux, restant conscient, enfin, semi-conscient vu mon état. Il me restait donc qu’un morceau de tissu, qui cachait mon sexe. Je ne savais pas où elle voulait en venir et j’avais assez peur, la situation n’avait rien de bien rassurante, j’étais totalement à sa merci et je ne pouvais rien y faire, rien y changer.
Kitty se dirigeait directement vers ma blessure, un bruit de vêtement déchiré parvenait à mes oreilles, de toute manière, au point où ils en étaient, ils étaient bon pour la poubelle, alors autant qu’ils servent une dernière fois. Puis, le silence régnait à nouveau, un silence qui en était presque morbide et une odeur, une odeur de mort, de sang, au vue de la situation, cela ne présageait rien de bon, mais maintenant que l’on était caché, nous n’allions pas bouger. La belle Kitty avait dû également sentir cette odeur. Elle faisait un bandage autour de ma plaie. J’ouvrais donc à nouveau les yeux, avec beaucoup de difficulté, mais je finissais par y parvenir. Tandis qu’elle serait le bandage, enfin, mon vêtements autour de ma blessure, je gémissais légèrement, cette sensation de douleur n’étais pas agréable.

Elle scrutait mon corps à la recherche d’autre blessure, elle était vraiment adorable, se devait être la seule personne en ce monde qui était aussi gentille et attentionné. J’avais juste envie de la serrer conter moi, sentir à nouveau son corps contre le mien et m’endormir ainsi, contre elle, dans ses bras qui étaient si agréable. Je sentais mes mains se balader sûr mon corps, je bougeais un peu, je me tortillais pour lui montrer que je n’étais pas tout à fait d’accord, mais elle n’avait que faire, elle continuait. Sa main, était agréable, j’avais même quelques frissons. Elle passait le bout de ses doigts sûr mes faibles pectoraux, puis mon ventre. Ma respiration s’accélérait à force qu’elle me touchait, cependant, je n’étais pas d’accord, et même si mon corps, lui, y était mon cerveau, ma tête disaient non. Si j’avais été en plein possession de mes moyens, je l’aurais, à regret, éloigner de moi. Tout était trop rapide.
Elle continuait de toucher mon corps, de le caresser, et je ne pouvais pas lutter. Ainsi, elle mettait sa main sur mes cuisses, d’abord le bas, puis elle remontait lentement en direction de mon entre cuisse. Ma vision était de plus en plus trouble, son visage devenait noir, la pièce où nous étions également, je fermais lentement les yeux, cependant, je continuais à sentir les moindres mouvements de ses doigts. Kitty posait sa main sur mon sexe, elle devait surement attendre de ce dernier une autre position que celle qu’il avait. Puis, sa main toujours sur mon sexe, son corps tout entier venu s’effondrer sur le mien.

Il n’y avait plus la même chaleur qu’auparavant, il était plus froid. La succube était à bout de force, elle venait de tomber dans les pommes. Son corps, sa présence m’apaisait et je ne tardais pas à être dans un autre monde moi aussi.

Il faisait frais. Le vent repoussait doucement, comme un amant délicat, quelques mèches de cheveux de son visage. Elle frissonna. Son mari lui proposa sa veste, souriant tendrement. En chemise, il frissonnait, mais ce prêt semblait tellement lui faire plaisir qu’elle n’eut pas le cœur de refuser. Elle entreprit tout de même de se coller à lui pour le réchauffer. Il rit, de ce petit rire délicat presque enfantin qu’elle adorait et qui la faisait fondre, même après tant d’années de mariage. Ses cheveux long châtain se mêlèrent bientôt aux longueurs de jais, formant un étrange mélange. Leur fille vint les rejoindre, tout sourire. Ses grands yeux dorés exprimaient à merveille tout le bonheur que contenait ce petit corps chétif. Son père tourna la tête vers elle, souriant amoureusement.

Il perdit instantanément son sourire quand ses yeux se posèrent sur l’immonde petite créature qui l’observait avec un rictus de rapace avide. Sur son visage s’écrivit en quelques secondes toute l’horreur et la haine qu’il avait pour ce monstre. Il lui donna un coup de canne pour l’écarter de son chemin, l’écarter de sa vie.

La petite fille prit de plein fouet la canne au milieu du ventre. Elle ne broncha pas et repartit, son sourire perdu et toute sa joie éparpillée aux quatre vents. Elle ne comprenait pas ; elle avait voulu faire une surprise à Papa, maintenant que l’école lui avait encore demandé de partir. C’est vrai que c’était un peu bizarre, plus aucun internat ne voulait d’elle. Peut-être était-ce pour ça que Papa était fâché…
Maman ne disait jamais rien elle. Elle soupirait, c’était tout. Elle l’avait bien disputé un peu au début, quand Jeremy était parti de l’école. Et aussi avec Jack, soit disant parce que c’était de sa faute. Pourtant, elle ne les avait pas embêté, elle avait juste été gentille avec eux, comme avec ceux de la précédente école. Elle n’avait fait que faire ce qu’ils demandaient, parce que c’est ce que la maîtresse avait voulu, comme ils lui avaient appris. Elle ne comprenait pas d’ailleurs non plus pourquoi ils s’intéressaient à elle, pourquoi ils lui demandaient de faire ceci, de montrer cela… Mais elle l’avait fait. Et puis Jeremy et Jack étaient partis un jour de l’école. C’était bizarre quand même, ils avaient encore au moins cinq ans de moins que ceux qui allaient à la Grande école, celle où on apprenait encore plus. La pauvre petite fille partit pleurer.

Elle ne savait pas ce qu’elle faisait là, mais elle y était. On lui avait dit de venir, elle était venue. Elle ne savait pas comment, mais elle était là. Elle traversa prudemment le portail, ne sachant pas à quoi s’attendre. Un adolescent, aux cheveux noirs agrémentés de bandes blanches parfaitement rectilignes et armé d’une pelle s’avança rapidement vers elle et lui intima l’ordre d’aller en cours avant d’avoir la CPE sur le dos. Elle apprit plus tard que c’était un surveillant. En attendant, elle essaya de bredouiller qu’elle n’était pas allée en cours depuis des lustres et qu’elle n’était pas élève ici de toutes façons. Il lui rétorqua qu’elle était dans un lieu rempli d’élèves, qu’elle ressemblait à une élève, se justifiait aussi mal qu’une élève et qu’elle aurait beaucoup l’air d’une élève quand elle se fera dépecer si elle restait ici : c’était une élève. Et sa place était en cours. Elle chercha donc au hasard un cours en se disant qu’elle était entrée dans un asile de fous.

Il était beau, il sentait bon le sable chaud… Bref, c’était un démon quoi ! Tout comme elle d’ailleurs. Ils s’étaient donné rendez-vous vers la fontaine. Elle était arrivée à l’heure ; pas lui. Ha, les hommes ! Comme si ça pouvait les rendre plus séduisant… Ca l’avait rendu irrésistible. Après une absence claire d’excuses, ils s’étaient dirigés vers un glacier et avaient pris commande. La semaine suivante ils allaient au restaurant et le lendemain ils se réveillaient dans le même lit. La nuit avait été torride, ce qui n’était pour déplaire ni à l’un, ni à l’autre. Il rayonnait de fierté de s’être fait une des filles les plus excitantes de toute l’académie. Elle scintillait d’avoir fait l’amour. Ils se regardèrent. Le quart d’heure d’après, elle s’enfuyait en pleurs, couverte de son propre sang. Un mois plus tard, on pouvait compter sur les doigts les garçons qui la draguaient encore. Les succubes, c’était mauvais pour la santé.

Elle se réveilla de son assoupissement. Le feu crépitait très faiblement dans l’âtre. Zack berçait encore doucement la petite dans ses bras. Elle lui ressemblait vraiment, sa chère fille. Quoiqu’elle avait beaucoup pris de sa mère aussi, surtout les yeux. Et forcément la poitrine, ce qui la rendrait dure à gérer à l’adolescence ; comme tous les succubes, ce n’était pas pour rien qu’on l’avait abandonnée toute bébé et laissée à des humains désœuvrés. Leur chère fille.
Hé mais attendez ! Ce n’était pas possible cela, vu que Zack et elle étaient morts dans le gymnase de l’académie, derrière le terrain d’athlétisme.

Kitty se réveilla. Pour de bon cette fois.

Je courrais dans l’herbe, une herbe si verte que cela en était déconcertant, des fleurs, mon Dieux, quelles étaient belles. J’en arrachais quelques une, des pâquerettes et des violettes. Je souriais et je regardais le ciel qui était si beau, il n’y avait aucuns nuages en vue, que du bleu à l’horizon et de la chaleur. Des cris, des pleurs, je me dépêchais d’accourir en direction de ses bruits d’enfants avec un air inquiet. Je prenais cette chose qui était à la fois si petite et magnifique dans mes bras. Je prenais cette jeune créature contre moi et je la berçais tendrement, comme je n’avais jamais bercé une personne. Cet être me semblait si frêle et fragile réclament tout mon amour et attention. Mon… Enfant, était-ce mon enfant ? Et cette femme au loin, qui était vêtue d’une robe qui volait au vent ainsi que ses cheveux, était-ce ma femme ? Depuis quand étais-je marié, depuis quand avais-je une femme ? Je n’allais pas me plaindre, elle avait l’air ravissante. Je tenais donc mon enfant, ma fille au vue de ses vêtements dans mes bras et s’était ma femme là-bas qui regardais les champs en jachère. Qu’elle avait l’air mignonne.

Combien de minutes avaient passé ? Je revenais à moi doucement. Tout me semblait flou, tout me paraissait bizarre, j’avais une drôle d’impression et mon corps me paraissait lourd. Je regardais autour de moi. Je laissais mon regard divaguait à travers la petite fenêtre qui se trouvait dans les vestiaires. Les étoiles et la lune brillait haut dans le soleil, laissant paraître une lueur de lumière dans le gymnase, je regardais le ciel, perdu dans mes pensées, je trouvais que cela était un magnifique spectacle. Je trouvais la lune et le ciel sombre ainsi apaisant. Des heures avaient passé sans que je m’en rende compte. La dernière fois que j’avais eu les yeux ouvert, s’était le soleil qui m’avait bercé, un soleil qui avait que peut réchauffer mon cœur et mon corps. Je ressentais en moi, de la nostalgie, je me souvenais de comment j’étais venu ici, dans ce monde si dangereux et périlleux, mais au final, je me disais que s’était un mal pour un bien. Que serais-je devenue dans le monde des mortels ? Je n’aurais rien connu de tout cela.

J’avais, en ce monde des plus étranges et qui me réservait toujours des surprises, connu des gens tous plus différents des autres, que j’avais plus au moins apprécié, mais j’avais surtout fait une rencontre. Et si s’était cette rencontre qui allait changer ma vie ? Si s’était cette personne… Que j’aimais. Il fallait que je me rende à l’évidence, cette fille, sur qui je ne savais rien, à part son nom et sa race, j’étais éprit d’elle. Son sourire, sa façon d’être, tout en elle me plaisait. Cependant, je savais aussi pertinemment que je ne la connaissais pas. Je ne pouvais me permettre de tomber amoureux pour la beauté d’une personne. Je me rappelais quand j’étais encore sur terre ; cette fille du nom d’Amanda qui m’avait charmé avec son physique avant de me briser le cœur. Je me rappelais dans quelle détresse j’avais été et je ne voulais pas que cela se reproduise.

Je mettais une main sur mon cœur, je sentais ma peau défilait sous mes doigts, je réfléchissais quelques instants. Je sentais ma peau ? Je tâtais mon torse, je n’avais plus de vêtements, j’étais torse nue. Je regardais mon corps, soulevant avec difficulté ma tête qui peser des dizaines et des dizaines de kilos avant de regardais mon torse. Une jeune fille se trouvait devant, je devenais en seulement une seconde tout pâle, qu’avais-je fais ? Non, je n’avais pas… pas… Coucher avec elle tout de même ? Je ne bougeais plus, j’étais comme pétrifié, mon cœur battait la chamade. Je ne me souvenais plus de grand-chose, je me concentrais afin de retrouver la mémoire…

-Kitty… Démone…. Salle de bain… Courir… Cacher… Vêtements… Toucher… Blessure… Dodo…

Je parlais tout seul. Je me souvenais vaguement de ce qui s’était produit. Nous étions dans la salle de bain, des démones étaient arrivé, s’en étaient prise à Kitty qui m’avait caché dans son bain tandis qu’elle était nue, j’avais regardé son dos frêle et faim de longues minutes qui au final n’avaient pas été si longue tellement j’avais apprécié la vue. Puis… Tout s’était compliqué… Ces sales démones avaient mises de l’eau de javel dans le bain et Kitty comme moi n’avions pu résister bien longtemps. A partir de ce moment-là, ma mémoire m’était infidèle, j’avais du mal à me souvenirs de la suite des évènements.

Kitty m’avais prise sur son dos, puis nous nous étions réfugié en ce lieux. Elle était là, dans mes bras, sur mon torse froid. La chaleur de son corps réchauffait le mien. Mon haut ne couvrait plus que mon dos, je décidais donc de l’enlever, dans cet état, il ne me servait plus à grand, même plus à rien. Un haut devait couvrir la totalité du haut du corps, hors, ce n’était plus le cas de ce dernier. Je regardais ma blessure qui était bandé à l’aide du vêtement que j’avais porté. Je me souvenais que la belle au bois dormant qui était sur moi avait touché mon torse avant de s’endormir, je vérifiais d’ailleurs qu’elle était toujours en vie et par bonheur, s’était bien le cas.

Ses doigts sur mon corps, sa main qui avait parcouru mes pectoraux puis mon ventre avait été agréable, ses mouvements avaient été si doux. Je le regardais dormir en me mordant les lèvres, je n’avais qu’une envie… Lui voler un baiser, à près tout, elle l’avait aussi fait un peu plus tôt.
Je caressais doucement ses cheveux. Elle ressemblait à une enfant, ses yeux était clos, sa respiration était apaisante et son cœur battait lentement au contraire du mien qui pouvais s’entendre à des kilomètres.

-Excuse-moi Kitty pour ce que je vais faire…

Je passais mes mains sur son visage, il était si beau, les lignes de son visage était fine, ses cheveux magnifique et d’une couleur rare, mon Dieux, qu’elle était belle. Elle allait sans doute m’en vouloir pour ce que j’allais faire, mais je ne pouvais plus me retenir, j’avais qu’une envie… L’embrasser, déposer un légers baiser sur sa bouche, sentir mes lèvres contre les siennes et je pouvais me permettre cela uniquement si elle dormait. Qui voudrait d’un humain faible, une lavette, un larbin bon uniquement à laver les sols… Je tombais peu à peu amoureux de Kitty et pourtant, j’allais devoir faire rapidement une croix sur elle. Je lui levais doucement son menton tandis que j’approchais mes lèvres des siennes. Je fermais les yeux et lui déposais un baiser, je restais quelques secondes ainsi, avant d’ouvrir les yeux et m’apercevoir… Qu’elle s’était réveillé… je devenais tout rouge, essayant de regarder ailleurs, je n’étais qu’un idiot qui allait se faire jeter…

Zack était là, bien vivant. Ou alors rêvait-elle ? Non, elle ne pouvait pas imaginer aussi bien sa réconfortante chaleur de mâle et sa tranquille odeur d’humain. Et bien sûr, de la sueur, du sang… Tout ce qui faisait un véritable être vivant. Elle entre ouvrit un œil et le vit ; enfin vit surtout son torse qui montait et s’abaissait assez calmement. L’évanouissement était à la mode dis donc ! Kitty sourit. Il avait tout d’un jeune oisillon qui aurait voulu voler trop vite. Sauf que celui-ci avait atterri sur une main secourable, et non au sol.
Il était beau à regarder, même en oubliant qu’il était torse nu. Ses muscles qui ciselaient avec innocence sa peau pouvaient bien sûr paraître ridicules par rapport à quelque montagne de muscles qui pullulaient partout. Mais qu’importait d’être taillé comme un bloc de pierre quand on était un démon ? Simple tour de passe-passe… Là, c’était du vrai muscle, trace des labeurs coriaces qu’un domestique doit accomplir. Cela rendait toute cette musculature vraiment particulière… Kitty rougit un peu, imaginant ces braves pectoraux au dessus d’elle, en train de lui faire l’amour. Quoi qu’on pouvait en penser, à force de fréquenter de tout et n’importe quoi, elle gardait un faible pour tout ce qui était un peu frêle, timide. Zack tombait pile poil au centre de la cible.
Il remua, et la succube se dépêcha de reposer sa tête doucement là où elle était.

D’abord rien. Zack bougeait un peu, se figeait et son cœur battait un peu plus vite. La regardait-il ? Elle l’espéra prudemment. Il l’effleura, murmura.
Quelque chose. Une délicate pression sur ses lèvres. Kitty n’osa pas rouvrir les yeux pour ne pas briser ce moment magique. Bien sûr, elle savait très bien ce qu’était cette pression sur sa bouche : Zack l’embrassait. On l’avait embrassé des millions de fois, après tout ça faisait partie de son moyen de subsistance. Mais Zack… C’était un baiser doux, tendre… Soit c’était un dragueur compulsif, soit il était tombé dans les filets de Cupidon. Qu’importe, Kitty profitait en singeant une hypocrite inconscience.

Il allait mourir ! L’idée la frappa comme un coup de fouet, mais elle réussit à garder son immobilité. Déjà qu’il était si faible, s’il commençait à se suicider, on n’allait pas aller loin… Avait-il beaucoup dormi ? Cela lui suffirait-il même pour supporter ses plaies ? D’ailleurs, n’étaient-ils pas censé être mort déjà depuis longtemps ? Kitty s’embrouillait un peu à force. La journée avait été très mouvementée il faut dire… Et qu’est-ce qui lui avait pris de sauver ce bêta ? ha oui, le concours de circonstances et son sens de la justice… Kitty se blâma quelques instants mais comme l’humain avait arrêté son baiser, elle ouvrit les yeux, un peu déçue que ce soit déjà fini. Et elle s’écarta en boudant.

« Tu m’embrouille Beau Gosse à m’embrasser comme ça… »

le disputa-t-elle en fronçant les sourcils. Le fait qu’il ait stoppé le bisou sur la bouche y était pour beaucoup dans son mécontentement. Kitty restait une créature avide de tout ce qui se rapportait de près ou de loin au charnel.

« Excuse-moi, Zack je veux dire…. »
se reprit-elle rapidement. Bizarrement, elle savait que l’appeler par ce surnom qu’elle trouvait parfaitement justifié risquait de faire fuir son oisillon fragile.

« Il ne faut pas tu sais…. »
Continua-t-elle tristement.

« Tu vas mourir et j’aurais fait tout ça pour rien ! Quel ingrat… En plus j’étais tombée amoureuse, t’es idiot ! »

Et elle bouda de plus belle, lui tournant le dos. En fait, elle cherchait surtout à cacher son rougissement spontané. Elle lui avait balancé ses sentiments comme un rien, presque un défi lancé à sa virilité et au reste du monde ; il n’en était rien et elle était gênée à un point qu’il était parfaitement impossible d’avoir quand on était un succube respectable. Un succube, ça ne rougissait pas ! Et pas même un démon. Mais elle rougissait, dans toute la faiblesse de sa façon d’être. Elle rougissait juste parce qu’elle venait de dire au plus charmant des jeunes hommes qu’elle en était tombée amoureuse.
Allons ! Comportons-nous un peu en succube que diable ! Elle se retourna, les joues encore colorées d’émotion, et reprit là où c’était arrêté Zack, sauf qu’elle ajouta la langue avec avidité, le plaquant au sol sous elle. Il voulait un baiser ? Il l’avait !

A regret, elle finit tout de même par le lâcher. Il était tout mou… Elle roula sur elle-même en le serrant contre elle pour qu’il se retrouve sur elle.

« Désolée, une envie… Je t’aime Zack. »
Et elle posa sa tête sur le sol poussiéreux en soupirant. Elle ferma les yeux. Cette journée avait vraiment été riche en émotions.

Je... Je venais vraiment de l'embrasser...Je devenais tout rouge, me demandant qu'elle mouche avait bien pu me piquer, aurais-je perdu la tête ? Ou bien la raison ? Ou, sinon, encore plus grave, les deux à la fois. Je la voyais me regarder. Depuis combien de temps était-elle éveillé ? Avait-elle sentit que je venais de lui déposer un baiser ? Un baiser des plus doux qui pouvait avoir par ailleurs. Et si elle me frappait ? Elle me regardais. J'attendais une réaction de sa part, savoir qu'elle était ma punition, je ne voulais pas tout gâcher...Mais gâcher quoi d'ailleurs ?

Quel idiot je faisais, comment je pouvais croire que je pourrais plaire à une demoiselle aussi,,, Aussi... Aussi magnifique, elle ressemblait à une rose fraichement sorti de son sommeil, qui sentait le doux parfum du bonheur et de la nature, elle était si belle et j'étais si insignifiant, juste bon, et encore, à servir de nourriture au démon, vampire, dampire et succube... Succube... C'est ce que Kitty était, une très belle succube, sans doute la plus belle qui pouvait se trouver en ce monde.
Je venais de lui voler un baiser, voler, oui, voler, je ne lui avais pas demander la permission, me l'aurait-elle donner ? Oui... Forcément, ceci était dans sa nature, il était d'ailleurs fort probable qu'elle allait essayer d'aller plus loin, et que ferrais-je à ce moment là ? Comment lui dire gentiment que je n'en était pas près, que tout ceci était d'une, bien trop rapide pour moi et de deux, je n'étais encore qu'un frêle humain, innocent dans toute la pureté de mon âge. Je savais bien que la plupart des hommes de mon âge avaient déjà fait l'amour avec plus d'une femme, non, en fait, tous !! Sans doute étais-je à part, ou simplement idéaliste d'un amour pure, ou tout bêtement, un idiot?
La réponse n'était pas très difficile à trouver, j'étais un idiot qui ne voulais pas coucher juste pour savoir qu'elle sensation le corps d'une femme nue, en transpiration et en extase cela faisait. Il était normal que comme tout homme j'ai certaines envies, certains besoins, mais... Comment je pouvais formuler sa avec gentillesse ? Ma main droite était mon amie ? Et ma main gauche également.

Kitty bougeait, elle se décalait de moi. Je pensais qu'elle allait fuir, je devais l'avoir effrayé. Je savais pertinemment que je ne devais pas être le premier homme à l'embrasser, je pouvais même dire, la première personne. Kitty ne devait pas avoir embrasser que des hommes durant son existence, d'ailleurs, quel âge avait-elle ? Elle devait être jeune, si jeune et pourtant connaître le monde du sexe comme une reine. Et moi... Et moi, je lui avais donner mon premier baiser. Sans doute étais-je la première personne à l'embrasser avec de l'amour derrière, des sentiments pure et non pervers, l'envie de savoir ce qu'est la vie à deux et non une nuit. Je ne voulais pas me contenter d'une nuit, j'en désirais bien plus.

« Tu m'embrouille Beau Goss à m'embrasser comme ça... »

Je l'embrouillais ? En quoi je l'embrouillais ? Elle venait de dire ces paroles avec un ton boudeur. Je me retournais pour chercher autour de moi, Beau Goss ? Elle parlait de qui avec autant de gentillesse ? De moi ? Non, il devait certainement avoir une personne avec nous dans cette pièce. Ha non, il n'y avait que moi, enfin, nous, elle, cette magnifique succube et moi, un pauvre humain.
Puis, je la regardais à nouveau? En y réfléchissant, elle parlait forcément de moi, j'étais la seule personne qui venait de l'embrasser. Mais... Pourquoi Beau Goss, je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle m'avait surnommé ainsi?
Je n'étais pas particulièrement « beau », mon seul charme étaient mes yeux de la couleur de la nuit, s'accordant à merveille avec la couleur de mes cheveux. Je ressemblait à un voleur tout de noir vêtu d'après les dires de certaines personnes, mais bon, je devais dire,n que je n'étais pas vraiment d'accord avec ces dernière.

« Excuse-moi, Zack je veux dire »

Je la regardais avec un grand sourire, comme toute personne normalement constitué, j'aimais que l'on me flatte mais quand s'était à tord. La seule personne assez belle pour être qualifié de « beau » en ce lieu, s était elle.
En plus d'être magnifique, elle était un vrai rayon de bonheur et de soleil. Sa nature de succube y était sans doute pour quelque chose, cependant, son carme opérait sans difficulté sur moi, bien au contraire. La flèche de Cupidon s'était rendu droit sur mon cœur, m'enlevant toute autres pensés de la tête. Je n'arrivais à pensé qu'à elle, à son sourire plus doux que celui d'un chiot et aussi chaleureux qu'un rayon de soleil.
Elle me faisait perdre la tête.

« Il ne faut pas tu sais...

-Pourquoi il ne faudrait pas ? Désolé Kitty, j'en avais juste... Trop envie. Tu étais tellement mignonne, belle et...»

Venais-je de dire cela à l'oral ? Avait-elle entendu ? Mon Dieu!! Je devenais tout rouge en à peine deux secondes, j'étais qu'un idiot et un idiot mal à l'aise et tout rouge maintenant. Ou était donc passé ma fierté ? Ah non... Je l'avais perdu depuis longtemps...

« Tu vas mourir et j'aurais fait tout ça pour rien ! Quel ingrat... En plus j'étais tombée amoureuse, t'es idiot ! »

Je devenais encore plus rouge, pire qu'une tomate mature, ou bien qu'une coccinelle sans ses points noirs. Tandis que mon cœur battait bien plus vite, elle se retournait. Regrettait-elle ce qu'elle venir de dire ?
Je n'arrivais pas à lui répondre, je ne savais pas quoi lui dire, mais si devais mourir, mourir d'amour et aux côté de la personne que l'on aime n'est ce pas la plus belle des morts ? De toute façon, j'allais mourir, il ne manquait plus qu'à savoir quand. Mais mourir embrasser par elle, par la personne qui avait prit mon cœur, cela ne me dérangeait pas le moins du monde.
Elle se retournait à nouveau dans ma direction. Son visage était comme le mien, rouge.
Elle s'approchait de moi, m'embrassant avec un élément que je n'avais pas prit en compte du tout et me plaquant au sol. Je sentait sa langue dans ma bouche, elle avait vraiment l'habitude d'embrasser les hommes, elle était plus que téméraire et entreprenante, elle ne perdait vraiment pas de temps. Je me retrouvais donc au sol en moins de temps qu'il fallait pour le dire.
Elle roulait sur elle même pour que je me retrouve sur elle après l'action qu'elle venait d'effectué. Je devais bien dire que sentir sa langue dans ma bouche n'avait pas été désagréable.

« Désolée, une envie... Je t'aime Zack »

Je n'avais rien contre se genre d'envie tant qu'il s'agissait de Kitty qu'il le faisait. Je serrais mes bras autour d'elle, écoutant son coeur battre. Je posais donc ma tête sur le haut de sa poitrine, j'espérais que cette position n'allait pas la mettre dans l'embarra.
Je levais ma tête afin de la regarder, elle avait fermé les yeux, je la regardais, elle était vraiment belle. IL fallait que je lui réponde, elle devait attendre que cela. Désolé Kitty, j'aurais tellement aimer te rendre ton « je t'aime », mais tout cela, je ne connaissais pas, je n'étais pas n'est pas nés comme toi, je n'avais jamais dit de douce parole à une femme, jamais connu l'amour?

-Si je dois mourir, je veux que se soit pas l'un de tes doux baiser, que tu me donnerais avec amour. SI je dois mourir, je veux que se soit à tes côtés.

J'étais incapable de lui dire « je t'aime » de simple mot qui pour moi, avaient une grande importance. Pourtant, je le pensais, j'étais éprit d'elle, je l'aimais !!

« Si je dois mourir, je veux que ce soit par l'un de tes doux baisers, que tu me donnerais avec amour. Si je dois mourir, je veux que ce soit à tes côtés. »

Au début, Kitty crut avoir rêvé ce qu’il venait de dire. Venait-il de répondre à son encombrante déclaration ?

« Heiiiiiin ? »

Ce n’était vraiment pas classe, mais cela avait le mérite d’être clair. Contrairement bizarrement à ce qu’avait dit Zack.

« C’est vrai, je te plais ? »

Il ne s’agissait pas d’y comprendre autre chose. Naturellement que Zack ne pouvait pas être tombé amoureux d’elle ! Voyons, c’était un humain, il avait compris tout de même qu’elle était dangereuse pur lui ! Ils n’étaient pas du même monde. Lui était un être d’en haut, elle avait toujours été destinée à l’Enfer. Il n’était pas fait pour vivre ici normalement, elle si. Il était d’une fragilité délicieuse, elle avait la force de le tuer de dizaines de manières différentes, comme tout démon. Elle était en position de chef et lui d’esclave.
Quoique Kitty vivait grâce aux ‘services’ qu’elle rendait aux autres, et Zack parce qu’il faisait le ménage. Personne ne pouvait coucher sainement avec les individus à qui le succube avait donné son corps, et aucun être ici ne pouvait remplir les tâches les plus ingrates sans les bâcler tacitement un minimum sauf cet humain. Tous deux piégés dans leur condition au final. Enfermés par leur nature profonde, celle d’un démon fait pour donner son corps pour elle et celle d’un être simplement gentil pour lui. Oui, ils étaient pareils quand on y réfléchissait… Et faits pour se rencontrer ?

Kitty soupira. Elle s’était encore prise à rêvasser à l’impossible. Un rapport de trop et il mourrait, ni plus ni moins. Et en termes clairs, elle était une nymphomane. S’il avait été un démon, un vampire même à la rigueur, la question ne se serait pas posée, mais ce n’était qu’un humain. Un faible humain. Un humain incapable de la protéger. Un humain mortel. Un humain fragile. Un idiot d’humain qui se laissait avoir par un subterfuge aussi lourd qu’un succube au comportement débridé. Vraiment ce qu’il y avait de pire en tant qu’amant, ami ou quoi ce soit. Kitty se sentait impuissante par cette fatalité abominable, le cœur brisé par les faits même. Elle fit de son mieux pour cacher toute la tristesse qui fermentait dans son être, pour ne pas blesser Zack. S’il savait que son existence même faisait agoniser mentalement la pauvre élue de son cœur !

Elle lui prit un nouveau baiser, délicatement. Ses lèvres avaient la douceur du miel et en prodiguaient tous les effets sur la fragile Kitty. Elle caressa son corps encore faible plutôt lascivement, autant par réflexe plus que par autre chose. Sa peau frissonnante, elle avait envie de la mordre, de la griffer, de faire monter la température ! A la place, elle se mordit discrètement les lèvres. Il n’était pas l’heure de sauter sur la chair ! Mais quelle chair… Kitty gloussa en repensant au membre de Zack. Bien dressé, il devait faire des merveilles… Elle ferma les yeux un instant inconsciemment, imaginant ce que l’appendice produirait une fois à l’intérieur de son corps. Elle s’en rendit compte vite, car elle se tortillait un peu, tous ces efforts d’imagination finissant par faire leur effet.

Elle scruta la réaction de Zack, gênée. Avait-il compris ? Acceptait-il ce genre de comportement ? Appréciait-il ? Apprécierait-il de… Kitty détourna la tête. Il n’était pas question de se laisser aller à quelque bas-instincts. Il était encore trop faible, et elle avait trop envie.

Trop envie. Si elle se jetait sur lui, elle le tuerait. Elle était encore suffisamment faible pour penser à violer quelqu’un. Elle l’avait déjà fait, elle connaissait parfaitement ce qui lui arrivait. A force, elle avait jauger en quelques secondes à peine si ses pulsions étaient véridiques ou juste mues par la faim. Parce que voilà ce que c’était : de la faim. Elle avait besoin de se nourrir. Et sa façon de se sustenter consistait à pratiquer l’acte de chair avec n’importe quel être vivant un minimum pensant.

« Zack… »

fit-elle d’une voix faible mais sensuelle. Elle se retenait à chaque instant de le serrer contre elle et de ne plus le lâcher.

« je n’aurais peut-être pas dû… »

murmura-t-elle, plus pour elle-même. L’envie se faisait de plus en plus forte. La machine était en marche et les bâtons mentaux qu’elle glissait dans ses propres engrenages faisaient de moins en moins long feu. Le patin avait été de trop, son système de reconnaissance de proie potentiel s’était remis en mouvement. Et Zack était la proie idéale.

Elle scruta un instant son corps encore très blême, voulut le lécher de bout en bout et se contenta de ses propres lèvres. Oui, il ne faut pas faire peur au gibier, sinon il s’enfuit… Non ! Il ne faut pas toucher à Zack oui ! Pas tout de suite, attendre qu’il ne se méfie plus du tout… Patienter. Non non non ! On ne fait de mal à cet humain ! Cet humain faible…. Si faible qu’il se laissera faire comme un rien… En plus il avait l’air d’accord… Non, il essayait juste d’avouer des sentiments purs ! Justement, il va accepter encore mieux. Sauf que non, il est trop précieux… Trop précieux pour être partagé avec les autres, consommation immédiate ! Ou pas du tout, on conserve ce brave humain.

« Zack, ça te dirait de sortir un peu ? »

lui souffla-t-elle dans un sourire. S’il restait une seconde de plus, elle le violerait. Par amour sans doutes…

Je restais ainsi, bien blotti contre elle. La chaleur de son corps réchauffer le mien et mon cœur. Je la regardais encore et encore sans jamais me lasser.

Je savais parfaitement que Kitty était mon opposé, elle avait besoin de faire l’amour pour récupérer des forces, et j’étais totalement incapable de la laisser à un autre, même si cela était sans sentiments. Comment lui dire que je la voulais, uniquement pour moi et non pour les autres, homme ou femme d’ailleurs, je ne faisais pas de distinction. Si elle avait besoin de nourriture je serais son énergie. Peut-être qu’elle ne comprendrait. Kitty devait t’être habitué à coucher avec n’importe qui sans sentiments, étais-je juste une proie de plus ? Un pauvre humain de plus qu’elle pourrait à son actif ? Je ne le désirais pas, mais il fallait bien que je pense à cela. Après tout, je n’étais qu’un humain et elle une succube. Elle couchait avec des personnes pour vivre, alors que moi… Je me cachais en faisant le ménage pour survivre. Oui, je devais me rendre à l’évidence, je devais seulement être une conquête de plus. Comment pouvait-elle aimer un homme si rapidement, un homme, un humain une surtout. Une personne qui ne pourrait jamais la protéger, l’aider en cas de problème, car ce n’était pas avec le peu de muscle que je possédais que j’allais faire le poids contre des démons aux pouvoirs dévastateur et destructeurs…

Je n’étais qu’un humain, un humain comme on pouvait en trouver des centaines en ce monde si on savait les trouver, car bien souvent nous étions caché afin de ne pas perdre la vie dans des circonstances plus que douloureuse. Alors… S’était tout simplement impossible qu’elle-même. Et même si cela était le cas, ce n’était pas possible que notre histoire marche. Pour ce nourrir elle avait besoin de coucher, faire l’amour avec d’autre, ce que je ne la laisserais pas faire, provoquant sa mort au bout de quelques semaines si elle refusait de se nourrir de mon énergie.
J’avais beau être un humain, je n’étais pas si fragile que cela, j’avais de l’énergie. Le simple fait de mettre reposer seulement quelques petites heures alors que j’étais épuisé m’avais rendu toute mon énergie ou presque et je pouvais largement supporter qu’elle me fasse l’amour afin de récupérer la mienne. Mais allait-elle accepté ? Il était évident que si elle m’aimait vraiment, elle dirait non au départ, puis, elle comprendrait mon point de vue. Elle était certes une succube, cela ne faisait pas d’elle un être intellectuellement inférieur, je ne pensais pas qu’elle serait d’accord pour que je couche avec d’autre fille. Enfin, je pensais ça, mais elle n’avait rien à craindre vu que j’étais toujours pu innocent, à tel point que c’était elle qui m’avait volé mon premier baiser, mon premier roulage de pelle, c’était même elle qui avait touché mon corps ainsi pour la première fois.

J’étais partie dans mes pensées sans écouter un traitre mot de ce qu’elle venait de dire. Ses paroles, je les avais certes écoutés, mais pas enregistrer. Elles étaient passées d’une oreille à l’autre sans s’imprimer dans mon cerveau.
Elle m’embrassait une nouvelle fois, je sentais ses douces lèvres se poser délicatement sur les miennes, je souriais avant de lui rendre tendrement, elle devait me trouver bien ridicule, j’étais tombé amoureux d’elle. Oui, elle m’avait dit « je t’aime » mais, combien de fois l’avait-elle dit ? A combien d’hommes avait-elle dit ses paroles ? M’aimait-elle ? Encore la même question qui tournait en rond dans mon esprit. Comment je pouvais savoir ? Devais-je lui faire confiance ? Je me prenais trop la tête, comme m’aurait dit certains « c’est juste une nana, te prend pas la tête, baise la et terminé ». Mais voulais-je de ça ? Et elle, Kitty que voulait-elle ? Sans doute pas un minable de mon genre, mais il fallait bien qu’elle se nourrisse aussi… Est-ce que mourir d’amour existé ?

Je me posais tellement de question et pourtant, je n’avais aucune réponse, même pas une vague idée des réponses. S’était Kitty qui avait les réponses à toutes mes interrogations. Je la regardais avec un air triste, me demandant ce que je devais faire et ceux je devais lui dire. Je revenais à moi, je finissais mon doux rêve d’un amour fidèle sans l’ombre d’un nuage, douce tristesse, doux rêves dans ce monde de cruauté, monde dans lequel je vivais, monde, que je détestais bien souvent, monde qui m’avait pourtant permit de la connaître. De connaître la plus belle des créatures, sans doute bien trop belle d’elle d’ailleurs. Son sourire charmeur était ravageur, la beauté de son diabolique et ses manies de jeune fille pure totalement excitante. Elle était un vrai démon. Kitty était le mélange diabolique d’un ange et d’un démon. Un ange qui vous fait craquer au premier coup d’œil par sa beauté et un démon par le fait qu’elle était une succube.

J’étais toujours sur elle, immobile aux mouvements qu’elle faisait. Oui, elle me donnait envie d’elle, mais non, je ne voulais pas. Je devis juste me rendre à l’évidence, elle ne pouvait pas m’aimer. Mais comment me sortir de son sortilège, je l’aimais vraiment, et je ne devais pas être le seul, mais elle combien d’hommes elle aimait ? Je soupirais doucement.

Elle avait envie de moi, et malgré tout ce qu’elle faisait, le désire pour elle ne montait pas. Je ne voulais pas lui faire l’amour, non, du moins pas pour le moment. J’étais encore puceau. Ah, si seulement elle le savait, elle partirait en courant. Et si justement je lui disais ? Non, elle trouverait sa encore plus excitant et palpitant. Cela devait être le rêve de tout démon, faire l’amour avec un pauvre idiot d’humain encore innocent.

« Zack, ça te dirait de sortir un peu ? »

Je la regardais, toujours sur elle, plus triste à chaque secondes qui passait et je la serrais contre moi, laissant couler mes larmes. Des larmes de tristesse qui coulaient à la simple idée qu’elle pouvait ne pas m’aimer, qu’elle ne pouvait pas être avec moi alors que je l’aimais déjà comme un fou.

-Kitty, je t’aime. Je veux être ta seule nourriture quitte à en mourir.

Mes larmes coulaient de plus en plus.

Kitty le regarda choquée ; il venait de lui dire plus ou moins clairement qu’il se fichait de mourir, tant que c’était en couchant avec elle. Elle approcha donc sa main de son entre jambe prudemment, moitié meurtrière coupable, moitié chasseresse à l’affût. Elle les balada sur son torse doucement, lui donnant encore un peu de répit pour refuser. Ce qu’il ne faisait pas.

« tu es sûr Zack ? Tu risques d’en mourir… »

Le fait est qu’il allait en mourir, ni plus ni moins. Il mourrait peut-être de plaisir, d’un plaisir immense, mais il succomberait quand même. Et le pauvre qui pleurait encore un peu, il avait l’air si décidé ! Son torse frissonnait, il ne devait pas complètement détester ça aussi… Kitty faisait tout pour se réfréner encore un peu, lui laisser le temps de comprendre sa folie, mais cet idiot se bornait à apprécier le contact apparemment.

« Au moins, je ferais en sorte que tu sois le suicidé le plus heureux du monde… »

Soupira-t-elle. Il n’était pas décidé comme ça, tant pis ! Elle le posa sur le sol, enleva son haut et se mit au-dessus de lui en commençant à caresser de manière beaucoup plus suggestive son corps. Elle retenait à chaque instant ses mains de descendre et de lui arracher son pantalon. Elles descendaient, remontaient au rythme de la conscience floue de Kitty, de plus en plus sensuelles sans qu’elle ne puisse y faire grand-chose. Mais l’envie se faisait si forte !
Elle finit néanmoins par céder à caresser lascivement le phallus morne à travers le tissu. Elle essayait de ne pas se glisser directement en dessous, et c’était dur. Heureusement encore qu’il n’était pas en érection, sinon elle se serait empalée sur son sexe avec rage, arrachant tout ce qui pouvait gêner en quelques secondes. Elle le caressait néanmoins, d’abord un peu timidement, et puis de manière de plus en plus pressante, et l’irrigation sanguine finirait par arriver ; à moins qu’il ne fût gay.
Kitty pouffa à cette idée, petite pause dans la pression auquel elle se contraignait.


« C’est bien la première fois en tous cas qu’un mâle ne bande pas comme un taureau à force d’être à mon contact ! J’ai le don pour provoquer des idées déplacées, c’est fou… »

Plaisanta-t-elle. Elle continuerait à le masturber des heures s’il le fallait, elle avait vraiment trop envie de le chevaucher ! Et puis, c’était bien agréable de toucher cet endroit si particulier, taillé pour trousser les demoiselles et répandre la vie. La peau en était douce, on sentait, à force d’entraînements comme notre succube, les petits vaisseaux qui pulsaient paisiblement, toujours à l’affût d’une stimulation. Elle ne put résister à passer ses mains sous le pantalon et continua son massage très particulier.

Kitty se stoppa quelques instants. Zack comprenait-il au moins où elle comptait en venir ? Peut-être croyait-il qu’elle voulait simplement le caresser, s’amuser avec lui et puis repartir ? ce n’était pourtant strictement pas son intention, elle faisait même tout pour s’empêcher de jouer aussi cruellement avec quiconque, alors cet humain…

« Zack, désolée d’être si directe… j’aurais aimé que ça aille plus lentement entre nous ! Je vais passer pour une démone perverse mais…. j’ai trop envie de toi. Voilà. Mais en même temps, t’es tellement mignon comme humain ! N’y a-t-il pas idée de plaire à un succube ? »

Le fond de la voix était triste, surtout vers la fin. Elle essayait de faire de l’humour, mais la situation, du peu de conscience qu’elle s’efforçait de garder, lui semblait dégoûtante. Elle s’en voulait de l’obliger à être prêt pour le coït, tout en se délectant du moment où il n’en pourrait plus et la plaquerait au sol. Elle sentait tout son corps réagir aux nombreuses sollicitations mentales, et cela la glaçait encore plus.

« J’aurais vraiment aimé… Tu es tellement adorable Zack… »

Tout en commençant à pleurer, elle enleva le tissu juste assez pour déposer ses lèvres sur l’extrémité du sexe à travers le dernier rempart de tissu, bien mince par rapport aux ardeurs de la succube. C’était un, puis plusieurs, baisers tendres, très tendres. De son mieux, elle essayait de lui montrer qu’elle tenait à lui, qu’elle ne voulait pas vraiment… Elle enchaînait ses petits bisous, essayant de les passer sur son ventre, avec un peu de succès.

Elle se détestait de faire ça, elle détestait sa nature, cet instinct idiot qui la poussait à sauter sur tout ce qui bougeait dès qu’elle avait une petite faiblesse. Elle haïssait ces pulsions malsaines qui lui montraient le monde en amants et maîtresses potentiels. Elle voulait juste être une jeune fille équilibrée elle ! Trouver un mari normal, avoir des enfants normaux, fonder une famille stable, et ne surtout pas tuer son fiancé pendant la nuit de noces !

Mais l’envie de faire toutes ces choses étaient si fortes… Du bas du ventre péniblement atteint elle posa le bout de sa langue et remonta délicatement toute l’entrejambe. Elle en avait tellement envie ! Elle se mordait, mais rien n’y faisait, plus elle tentait de se calmer, plus elle pensait à tous ces trucs qui pourraient l’exciter. Elle lui prit les mains et les passa sur son corps ; c’était tout ce qu’elle avait trouvé pour ne plus le tripoter. Elle les déposa sur ses seins d’une taille respectable, lui en fit goûter le moelleux et descendit sur son ventre, pleurant de plus en plus et appréciant chaque seconde entre elle et ses paumes. Elle le lâcha brutalement, dégoûtée. Quoi qu’elle fasse, un système pervers trouvait une action sensuelle à faire.

Elle enleva le peu de vêtements qu’il lui restait et s’assit sur ses genoux devant Zack, tremblante et la voix entrecoupée de sanglots. Elle devait faire peine à voir. Elle lui reprit une main.

« Zack… Fais-moi l’amour. Fais-moi l’amour ou je vais te violer ! J’ai trop envie… Trop envie de toi. »

Elle pria quelques secondes que Zack se décide à partir, épouvantée d’un tel comportement. Elle le préférait loin que bientôt mort dans ses bras.

J'étais sur elle, j'étais si bien ainsi. Je devais ressembler à un enfant, un enfant perdu, un enfant en manque d'amour, mais surtout un enfant stupide. Et pourtant, je n'étais pas un enfant, enfin plus et cela depuis déjà quelques années, je n'étais pas si vieux non plus, cependant, j'avais quitter l'enfance depuis longtemps et j'étais certainement stupide, non en fat, c'était sûr. J'étais stupide et amoureux. Un amour bien mortel et dangereux pour ma vie. Je le savais pertinemment et pourtant, je n'avais que faire de ma propre vie le temps que c'était avec elle.
Vampire, dampire, démon, succube, ange, humain... Pourquoi l'amour devait voir ses limites à ces races ? Non, ce n'était pas possible, l'amour était bien plus qu'une question de race, on ne devait pas se cantonner à cela, et pourquoi ? Car l'amour, les sentiments étaient tous imprévisibles... L'union de deux personnes était une chose sacré, bénit par les dieux de tout horizon et la plus belles des choses dans la vie d'un pauvre humain, faible et sans défense dans mon genre.

Je voulais faire l'amour avec Kitty et non coucher avec, je voulais embrasser langoureusement cette charmante créature et non lui rouler un patin. Oui, je jouais sur les mots. Mais je voyais une nette différence et encore une plus grande entre faire l'amour et baiser. Tout était une question de sentiments, on ne pouvait pas dire « je veux baiser avec toi » quand on éprouve de réelle sentiments, ce terme... Tellement vulgaire et sans respect pour l'autre représenter à quel point l'autre était considérer comme un simple jouer, même pire, un objet sexuel.

Je regardais Kitty. Sortir ? A cette heure ? Pour aller ou ? Et si les démones nous cherchaient toujours ? Enfin … Elles avaient dû trouver d'autres jouets, d'autres pauvres humains pour passer leur temps, qui actuellement devaient être des âmes errante entre terre et ciel.
Paix à leurs âmes, condoléances à leurs familles, enfin, leurs familles les pensaient déjà vu qu'il n'était plus dans le monde des mortels. Cette chose représenter par un faucheur tout vêtu de noir de la tête aux pieds avec un faut. La mort … Une chose si triste, qui apportait seulement des larmes, qui faisait vivre l'industrie des fleurs et des pierres tombales, cette chose qui apportait le malheur des proches; de la famille, des parents des frères des sœurs; des amies; du petit ami et de toutes ces personnes que l'on ne pouvait même pas imaginer tellement la mort d'une personne en affecter tant d'autres.

Kitty semblait avoir changé d'idée après mes paroles et elle semblait les avoir prises aux mots. D'un coup, elle semblait vraiment excité, chaude comme la braise. Elle voulait me tester ? Non, elle avait vraiment des envies, c'était plus que flagrant. Elle se trémoussait comme une succube bien excité par un pauvre humain? Normal, elle était chaude.
Elle commençait à me caresser le torse et ma peau frémissait à son contact, je me mordais légèrement les lèvres, elle était si attirante et horriblement sexy quand elle commençait à me chauffer. Etait-elle toujours ainsi ? Non, je ne pensais pas, car malgré tout, elle essayait de se retenir. Je ne comprenais pas comment une personne comme moi pouvait lui donner autant de désire, cela me dépassait complétement...Ses envies était grandissante.
Quant à moi, forcément, elle me faisait de l'effet, elle me touchait, me caresser, passer ses mains sur mon corps de façon sensuel, car ce n'était plus avec tendresse qu'elle me caressait, elle était au stade au dessus. Ma respiration s'affolait, je devenais de plus en rouge tout en essayant de me contrôler ce qui n'était pas simple.
Le simple fait de la voir m'excitais déjà, alors, dans un moment pareil, mes hormones étaient difficile à contrôler.

Elle descendait tout doucement ses mains, elle passait de façon toujours très sensuel et provocatrice exprimant très bien ses envie et son désire, sur mon ventre, bas de mon ventre; J'étais maintenant sous elle, je pouvais admirer la beauté de sa poitrine, de son cou, de ses yeux si magnifique, tout en elle était excitant, tellement excitant que c'était presque un crime de se retenir face à une jeune fille si bien faite, si parfaite, avec un corps de rêve. Puis ses mains se faisaient sentir sur mon pantalon, sans attendre elle l'enlevait, il ne me restait plus que mon caleçon comme seul rempart à ses envies, il n'y avait plus que se maigre morceau de tissu qui nous séparer du point de non retour à mes envies, à nous envies, au faîte de me laisser aller et de donner ma virginité à cette belle, très belle succube.

Elle, passait une main dans mon caleçon, je fermais les yeux afin de vraiment penser à autre chose, tient, ma grand mère dans la robe de la future héritière Rainsworth, le rose ne lui allait pas vraiment, c'était une couleur bien trop jeune pour elle, je ne disait pas qu'elle était vieille, enfin, si un peu tout de même... Il fallait bien avouer qu'elle n'avait plus vingt ans. Je faisais tout pour penser à autres choses que les paroles de la séduisante succube ne me parvenait pas aux oreilles. Ce n'étais pas que je ne voulais pas bander, de toute façon, cela n'allait pus tarder, j'avais de plus en plus de mal à me contenir, à retenir mes hormones sexuel même en pensant à autre chose. Seulement, je n'avais fait l'amour, je ne connaissais pas se plaisir suprême, de plus, je ne voulais pas qu'elle me prenne pour un chaud lapin comme on disait.

Je sentais ses lèvres sur mon torse, de la sueur s'échapper de mon corps, c'était plus qu'une question de temps avant que mon sexe ce mette en érection, j'allais bander !!!
Ses mains sous mon caleçon, ses lèvres sur mon torse et elle les descendait, ses lèvre chaude et humide, excitante et exaltante, ses lèvres que je voulais sentir sur moi, ses lèvres qui renfermait la langue que je voulais prendre. Je voulais faire l'amour avec la plus belle des jeunes femmes, je voulais sentir tout son plaisir, entendre ses gémissement, ses jouissements jusqu'à l'orgasme, jusqu'au plaisir le plus profond. Sentir nos deux corps en sueur après l'acte, sentir mon sexe en érection puis en elle, je passais pour un pervers et alors ? Je l'aimais, il était normal que je veuille faire l'amour avec la personne de mes rêves, non ?

Elle m'embrassait le sexe sans aller en dessous du caleçon, elle se retenait de plus en plus, tout comme moi. Mais je ne tenais plus, tandis qu'elle prenait ses mains après s'être assise sur moi, pour que je lui caresse la poitrine mon sexe se mettait en érection? La toucher avait été le chose ne trop, sa poitrine si généreuse était si douce à caresser.

« Zack… Fais-moi l’amour. Fais-moi l’amour ou je vais te violer ! J’ai trop envie… Trop envie de toi. »

Je passais mes lèvres dans son cou passant mes mains dans son dos afin de la serrer le plus contre moi, je sentais tout son corps contre le mien. Je la plaquais conter le sol afin de me mette sur elle, je passait à nouveau mes mains sur le devant de son corps. Son corps, comment j'avais fait pour résister aussi longtemps, j'avais commis le pire des crimes et maintenant, je me laissais aller au plaisirs au désire de son corps que j'allais souiller de mes mains et de mon sexe.
Je lui faisais de tendre bisous dans le cou, descendant mais mains sur ses cuisses, je lui caressait sensuellement, je voulais que son corps se courbe à chacun des mouvements que je faisais. J'allais sur le haut de sa poitrine que je léchais avec passion et amour, mais... IL fallait que je lui dise, il fallait que je sois honnête, même si après elle allait sans doute me rejeter...

-Ki...Kitty... Je.. Je les... Jamais... Fais...

J'avais du mal à parler tellement j'avais envie d'elle, de faire l'amour avec la personne que j'aimais.

Au lieu de partir, comme tout être normalement constitué aurait fait, enfin tout être qui n’aurait pas déjà sauté sur Kitty, Zack la regarda, de son doux regard innocent, et mit ses bras autour de son cou, suivis de près par ses lèvres. Bientôt, elle se retrouva sous lui, une situation qui ne faisait que bouillir ses hormones déjà à haute température.

« Zack… »

Mais il ne sembla pas l’entendre.

«Ki...Kitty... Je.. Je l'ai... jamais... fait...»

Jamais fait ? Jamais fait quoi ? Se retrouver au-dessus ? Kitty lui lança un regard interrogatif, ne comprenant pas trop. Elle chercha, le faire avec un démon ? Avec elle ? Oui, elle était au courant de ça… Elle le scruta de longues secondes, tentant de capter un quelconque indice. Il avait l’air mal à l’aise de lui dire ça, c’était donc très gênant pour le coup…

Elle essaya de le détendre de la meilleure manière qu’elle connaissait, en l’embrassant délicatement dans le cou : elle posa ses lèvres doucement sur sa peau, sur sa gorge qui avait l’air d’avoir déjà du mal à suivre le flot de son souffle haletant. Kitty eut un sourire en ressentant cela ; ce qu’il n’était pas discret quand il était excité ! On aurait dit un…

Kitty se figea, choquée et horriblement gênée à son tour. Puceau ? C’était ça qu’il avait voulu dire ? Qu’il n’avait jamais fait l’acte sexuel ?

« Zack… Tu es… ? »

Le succube n’osa pas continuer sa question, percutant que le sujet pouvait être délicat pour un jeune homme de son âge. Surtout entouré au quotidien de démons et autres pactisants pas vraiment subtile quand il s’agissait de parler de sexe. Surtout qui s’apprêtait à coucher avec un succube, experte entre toutes pour ce genre d’activités.

Ho Diable ! Mais c’était sa première fois alors ! Et il allait la gâcher avec ça ! Kitty rougit violemment, se sentant honteuse et si fière de recevoir pareil présent. Il était… ! Il ne l’avait jamais fait ! Et il lui offrait sa première fois.

« Zack ! Tu es sûr de… ? »

Elle était affreusement gênée. Si elle ne l’avait pas poussé à bout comme ça, il n’aurait jamais…

« Je vais essayer de rendre cette première fois la plus agréable possible… »

Mais en même temps, en n’ayant jamais couché, il constituait une proie facile et alléchante pour la tripotée de diablesses, voire succubes, qui pullulaient un peu partout ici. Kitty hocha la tête pour elle-même ; il valait encore mieux que ce fût elle qu’une horrible et traumatisante violeuse. Comment Zack réagirait s’il se faisait violer ? Non seulement toutes chances de conclure avec lui seraient mortes dans l’œuf, mais en plus, qui sait ce qu’irait développer un humain fragile comme lui ! Une dépression ? Une gynécophobie ? Une misogynie ? Kitty ne voulait même pas chercher à savoir. En tous cas, aucuns doutes qu’il en voudrait à l’enfer entier de lui avoir volé sa première fois.

La démone savait l’importance que pouvait avoir une Première fois pour un mâle. Combien de fois un garçon était-il venu la voir, histoire de le dépuceler en douce ? Bien sûr, il était facile de mentir avec ça, ce n’était pas marqué sur le front, mais un peu d’expérience ça ne faisait jamais de mal, surtout dans ce domaine. Et bonne nouvelle pour tous ces désespérés affairés à l’adolescence et cette rixe continuelle avec les hormones, Kitty s’y connaissait sur la question. Et parfois même il venait avec des questions bien tordues, qui ne manquait pas de faire sourire la gracieuse succube.

Zack avait-il la moindre connaissance approfondie là-dessus ? Savait-il bien quoi faire ? Elle ne savait pas trop comment se passait l’apprentissage sexuel avec les humains. Elle était pratiquement née avec des envies, alors les affres de la puberté ne lui disaient pas grand-chose. Chez elle, ça avait été naturel, elle ne s’était pas embarrassée de ‘je ne peux pas regarder le zizi de Machin, ce n’est pas bien !’ ou de ‘Untel veut m’embrasser, mais il a déjà une copine…’ Elle avait envie, on lui demandait, elle faisait. Et ce qui pourrait correspondre à l’adolescence, toutes les minauderies de jeune pubère, elle les avait dépassées depuis longtemps. Elle avait découvert l’amour quand les autres découvraient les pulsions sexuelles. C’est dire si elle n’avait rien pour jauger du niveau de connaissances de Zack !
Enfin, en vivant au quotidien au milieu de ces obsédés de bas-étages, Zack devait avoir une documentation complète sur les pratiques sexuelles en Enfer et ailleurs ; il suffisait de tendre l’oreille dans un couloir, alors un homme de ménage…

Il semblait parfois un peu maladroit, mais sinon il aurait pu faire illusion. Kitty ne s’en était pas vraiment rendu compte, mais ses attentions avaient leur effet. Bon, effets prévisibles, et Kitty n’avait pas vraiment besoin de ça. Son corps se tortillait déjà bien assez comme ça sans que Zack fasse tout pour la rendre folle d’excitation ; en fait, le simple fait de le savoir nu sur elle lui faisait déjà cet effet.

« Hum tu veux que je t’aide ? Déjà, tu n’as pas besoin de préliminaires avec un succube, c’est du prêt-à-consommer ! »

plaisanta-t-elle en lui prenant le sexe pour l’introduire en elle.

« … Surtout si c’est… »

minauda-t-elle.

« toi »

Elle n’avait pas pu s’empêcher de gémir un peu par le simple contact du sexe en érection contre le sien. Il n’était même pas rentré entièrement et elle devait déjà se mordre pour ne pas être entendue ! Elle se demanda si c’était l’attente ou le simple fait que ce fût Zack qui lui faisait ça.

N’allons pas mentir, Kitty était particulièrement facilement excitable. Mais ça ne l’empêchait pas d’être refroidie quand elle se trouvait avec un personnage violent, et simuler était pour elle aussi facile que parler. Oui, les démons, même bien membré, même plein de pectoraux et autres biceps, ça pouvait quand même être aussi adroit avec la gent féminine qu’un manche à balai. Et encore, le manche à balai, vous n’aviez pas à supporter ses réflexions misogynes, vaniteuses et incessantes…
Mais là, ce n’était strictement pas ça. C’était vraiment Zack qui l’excitait à ce point, pas la situation… Bon si, elle avait besoin d’énergie, ça aide ! ni le fait qu’il… oui bon le phallus gonflé contre les doigts de la succube jouait beaucoup aussi… Mais toujours était-il que Kitty avait envie de Zack, et cela, ça ne datait pas vraiment de tout de suite maintenant.

Elle se rendit compte brusquement qu’elle était immobile, le sexe entre les mains, frémissante. Il la regardait. Elle le lâcha, un peu à regret certes.

« Ho mais tu veux peut-être que je te laisse faire ? Va à ton rythme. »

Lui décocha-t-elle avec un grand sourire qui cachait mal sa gêne. Elle qui, comme nous l’avons vu, avait aidé nombre néophytes dans l’art délicat de trousser une fille, voilà qu’elle perdait ses moyens auprès d’un humain ! Voyons, comment elle faisait d’habitude dans pareil cas ? Mettre à l’aise, oui. Mais comment déjà ? Kitty aurait bien demandé un GPS mental.

J’attendais qu’elle me réponde en regardant sa poitrine, elle était plus que généreuse, et je n’arrivais pas à la regarder sans rien faire d’autre. Je plaçais mes mains sur son bassin, même un peu plus bas, au début de ses cuisses et je rapprochais son bassin de mien. Mon sexe était contre le sien, mais je ne savais pas vraiment ce que je devais faire ensuite. Je plaignais Kitty, elle n’avait pas de chance d’être tombé sur un idiot comme moi… Elle, elle devait aimer coucher avec les hommes et devait être habitué aux actes sexuel qui donnaient un plaisir immense jusqu’à l’orgasme, alors que moi… Il n’était même pas sûr que j’allais être capable de la faire jouir, alors un orgasme, il ne fallait même pas qu’elle compte dessus.
Oui, il était vrai que j’avais souvent entendu des démons ou je ne savais pas quel genre de créature parlait de sexe, d’acte sexuel, de préliminaire, mais, ce n’était pas la même chose, la théorie et la pratique et puis, un garçon de plus de vingt ans toujours puceau, ce n’était pas vraiment de bonne augure. Même de très mauvais augure. Quels hommes pouvaient attendre ? Je devais bien être le seul, en fait, c’était sûr… Je ne faisais rien pour m’attirer la bonté des femmes et en général, leur charme ne me faisait pas grand-chose, c’était la première fois que je ressentais une telle excitation. Que je ressentais l’envie de faire l’amour avec une femme.
Je regardais avec envie les tétons de Kitty qui se dressait peu à peu. Je déposais de petit bisous sur ses derniers, tandis que Kitty semblait sous le choc de ce que je venais de lui, elle ne me répondait toujours pas, je regrettais amèrement de lui avoir avoué. Mon honnêteté était toujours un horrible défaut, mais… SI elle m’aimait vraiment, cela ne devrait pas la gêner…

« Zack… Tu es… ? »

Elle comprenait enfin, oui j’étais… Elle était tellement gêné qu’elle n’osait pas dire le mot, pourtant, ce n’était pas compliqué. Puceau, oui, j’étais toujours puceau, j’étais encore un pauvre humain sans expérience sexuel.
Je finissais mes bisous sur sa poitrine et je remontais à son cou, puis je m’arrêtais et je la regardais. Son visage était rouge. Elle était gênée ou bien elle avait honte ? En tout cas, elle ne bougeait plus, elle était comme paralysée, elle ne voulait certainement plus de moi… Mais je voulais d’elle… Je l’aimais d’un amour sincère et je venais de tout gâché, j’étais vraiment qu’un pauvre idiot. Je la regardais, la regardant en attendant une réaction de sa part, et j’avais peur ce qu’elle pouvait me dire, de ce qu’elle pourrait dire, j’avais tout simplement peur de la réaction qu’elle pourrait avoir…

« Zack ! Tu es sûr de… ? »

J’étais sur de quoi ? De vouloir faire l’amour avec elle ? Oui, de lui laisser ma première fois ? Oui également. Je voulais que ce soit avec elle. Son visage était de plus en plus rouge, avait-elle peur ? Non, une succube n’avait jamais peur. Je la regardais avec un sourire passionné, passionné d’amour, de tendresse, de désire et d’amour. Je l’embrassais délicatement sur la bouche afin qu’elle arrête de parler, je voulais ma première fois avec elle. Je retournais une nouvelle fois dans son cou, puis, je passais rapidement une nouvelle fois à sa poitrine. Ma respiration ne tenait vraiment plus en place, et mon bassin non plus, je faisais sans le vouloir, sans arriver à me contrôler sous mes envies de léger va et vient, collant et décollant mon bassin du sien, mais sans jamais la pénétrer. Je ne savais pas si elle était prête, je ne savais pas si elle le voulait, je ne savais pas si je le voulais, si j’étais réellement près à introduire mon sexe en elle sans préliminaire. Je voulais prendre mon temps, tandis que Kitty semblait vraiment pressé.
La délicieuse succube prenait mon sexe et le mettait conte le sien, j’étais seulement à quelques millimètre de la pénétrer. Cela allait trop vite pour moi, mais je ne pouvais pas lui dire. Un petit gémissement sortait de sa bouche. Je la regardais, un peu effrayé de ce qu’elle voulait, un peu effrayé de faire l’amour pour la première fois. Je cachais ma tête conte sa douce poitrine que je léchais. Elle parlait à nouveau, pas besoin de préliminaire ? Mais… J’en désirais… Je devais donc oublier qu’ils n’avaient pas été faits. Kitty gardait une main sur mon sexe.

Je passais ma langue, plus précisément, le bout de ma langue sur ses tétons qui étaient tout dur, elle avait vraiment beaucoup de désire, sans doute même plus que moi. Mais… Allais-je être capable de la combler ? L’amour était une chose, le sexe en était une autre. Et aux dires de toutes les créatures, ils étaient impossible qu’une relation amoureuse ou le sexe n’est pas un moment agréable, ne procurait pas un plaisir extrême, était un couple qui n’allait pas durer longtemps, ou bien un des deux irait voir ailleurs. Et je ne le voulais pas. J’étais obligé de faire de mon mieux, de lui donner du plaisir comme jamais elle n’en avait eu pour notre première fois.

Je passais mes mains l’une après l’autre sur ses cuisses, pendant qu’elle ne bougeait toujours pas, elle était figée, paralysée. Je lui caressais tendrement et sensuellement les cuisses, allant des genoux jusqu’au début de son entrecuisse. Plusieurs fois, je frôlais son clitoris. J’avais entendu qu’avant chaque rapport, l’homme devait toucher le clitoris de sa partenaire afin de vérifier qu’elle mouillait suffisamment pour introduire son sexe. Je ne savais pas vraiment ce que cela voulait dire, ni ce qu’ils appelaient « assez mouillé ». C’était assez vague, ils n’auraient pas pu d’écrire un peu plus ? Je me plaignais, cependant, j’avais entendu cela alors que je n’étais pas dans la discussion. A l’académie, il était plus que fréquent que les discussions tournent autour de cela. En fait, il n’y avait pas une seule journée sans que j’entende les mots « sexe », « couché » « cunnilingus », « fellation ».
Je passais donc un doigt sur son clitoris, éloignant durant de petites secondes mon sexe du sien. C’était mouillé, humide, mais assez ? Je ne savais pas… ET je ne savais pas non plus à quoi cela servait-il ? Si ce n’était pas mouillé, cela lui faisait mal ?

Kitty lâchais mon sexe. Je la regardais quelques secondes. En quelque sorte, elle me disait que je pouvais lui faire l’amour, mais tout en allant à mon rythme. Je passais mes mains dans son dos, bas de son dos, entre les fesses et le dos, afin qu’elle soit bien contre moi. J’introduisais tout doucement mon sexe en elle, fermant les yeux, écoutant les gémissements de Kitty. Je faisais de lent et long va et vient en elle. Nos deux corps s’entremêlait, nos désirs cohabitaient, nos pulsions sexuel se libéraient. J’étais en elle, mon sexe tout entier était dans le sien, je lui faisais l’amour, je faisais l’amour à la personne que j’aimais. Je laissais mes envie aller et venir, je passais mes mains sur tout son corps pendant que j’allais un peu plus rapidement en elle, faisant de mon mieux pour la combler. Je lui avais déjà promis tout mon amour, maintenant, je voulais lui promettre de combler ses désirs, les moindres de ses désirs et de lui donner un plaisir immense.

Kitty se bataillait encore avec son esprit quand Zack décida de prendre les choses en main. Il lui caressa encore le clitoris, ce qui l’obligeait à se mordre les lèvres, sembla réfléchir un instant. Puis quelque chose de terriblement chaud et dur vint rentrer en contact avec ses parois intimes. Cela glissait doucement vers les profondeurs de son corps palpitant. Un mince frisson de plaisir la parcouru et elle se mit à gémir, prise au dépourvu d’une telle sensation. Tous les indices concordaient : le corps de Zack n’avait jamais été aussi près, il semblait concentré à une obscure tâche, il y avait quelque chose de long et dur qui commençait un sempiternel mouvement qu’elle avait senti des milliers de fois ; pourtant il lui fallut regarder pour se convaincre que Zack lui faisait l’amour. Elle s’accrocha un peu à lui pour bien sentir ses mouvements et son excitation, qui exaltaient la sienne, et se laissa aller à profiter un peu de ce moment.

Ses mouvements étaient réguliers, ce qui n’était pas le cas de tous les apprentis hommes. Kitty mit cela sur le compte de son humanité, parce qu’on a beau dire, quand vous couchez avec une créature qui ne se croit pas la meilleure entre toute, c’est quand même plus agréable. A moins d’être masochiste, et la succube ne l’était que quand la situation le demandait. Voire l’exigeait.
Il avait l’air si concentré à sa tâche ! Peut-être ne s’était-il que rarement ‘entraîné’ et manquait d’expérience. Kitty eut rapidement en tête l’image de Zack se masturbant, en rougit et devint encore plus excitée. Elle essaya vite fait de cacher la différence en se retenant, histoire que Zack ne croit pas qu’elle simule.

La démone ne voulait mais alors surtout pas que son amant croit qu’elle simule. Même, sache qu’elle pouvait simuler comme une reine. Bien sûr, il devait s’en douter, mais Kitty ne préférait pas y penser. Pour lui, elle voulait être elle-même, et tant pis s’il se débrouillait mal à un moment, elle ne gémirait pas, plutôt que jouer la comédie. Cet humain méritait la vérité. Même si bon, pour l’instant il était loin de se débrouiller aussi mal que certains démons, dont la survie de Kitty nécessite qu’elle ne parla jamais de quelque histoire de panne ou de maladresse que ce fût qu’ils aient pu avoir.

Les va-et-vient de Zack dans le sexe de Kitty se firent un peu plus rapides, ce qui arracha de plus vifs gémissements à son amante. Leurs corps bougeaient dans une sensuelle harmonie, exaltant ses sens. Elle savait l’énergie de Zack disparaître à chaque friction, sentant les petits picotements distinctifs sur sa peau et dans son corps qui aspirait goulûment comme un trou noir la minuscule vie de ce pauvre humain. Mais elle aimait trop ça, ses mouvements répétés, sa chaleur, sa sueur de mâle, le contact furtif de son corps bouillonnant sous l’effort… Elle prenait trop de plaisir pour l’arrêter. Pour une fois qu’elle ne se sentait pas coupable d’aimer à ce point le coït, d’avoir tous les sens aiguisés rien qu’à ce moment, pour percevoir la moindre gouttelette d’excitation sur son partenaire et la retranscrire au double en elle-même.

Les gémissements firent place à des cris plus animaux, tandis que le plaisir allait encore en augmentant en elle.

Je continuais mes petits mouvements de bassin, ne sachant pas particulièrement comment il fallait faire. Il n’existait pas de mode d’emploi pour faire l’amour, ce n’était pas comme pour la cuisine, aucun livre de recette expliquait la façon de procéder, non, il fallait pratiquer pour apprendre, quitte à faire des erreurs et cela allait forcément m’arriver. Certes, il y avait tous ces livres sur les positions sexuels et les préliminaires, cependant, il restait ce grand fossé entre la théorie et la pratique. De toute manière, jamais je n’avais mis mes yeux dans ce genre de bouquins ou bien de magazines, et encore moins regardé un film porno. Tout ceci était bien trop virtuel et faux à mon goût, une femme ne pouvait pas apprécier tout ce que l’on pouvait faire, pour certains les films à caractère pornographique étaient des véritables bibles du sexe, à mon humble, ce n’était que mensonge. J’essayais d’être le plus fluide possible, d’entrer mon sexe le plus doucement possible en elle, je ne savais pas qu’elle effet cela faisait d’avoir en soit le sexe d’une autre personne et je ne le saurais jamais. Etait-ce agréable ou bien cela faisait-il mal ? Cependant, j’avais cru comprendre que lors de leur premier acte, les femmes ressentait une douleur, je faisais donc attention même si je savais que j’étais loin d’être le premier à faire l’amour avec Kitty. Pas le premier à lui faire l’amour, mais j’osais espérer être le premier qu’elle aimait, le premier à qui elle donnait son cœur et cela me suffirait amplement. Je ne demandais pas grand-chose au final, je voulais simplement son bonheur, et être le premier qu’elle aime d’un amour sincère.

Kitty semblait ne pas aimer, aucun gémissement, même aucun bruits ne sortaient de sa bouche, étais-je si nul ? Si cela était le cas, valait mieux arrêter cet acte impur aux yeux de l’église au lieu de continuer sans prendre le moindre désir. Il n’était pas compliqué d’en prendre le simple fait de sentir mon sexe dans le sien me donner du plaisir, mon point culminant allait être l’éjaculation. Je n’étais pas non plus un adepte de la masturbation, je n’aimais pas vraiment le faire, cependant, quand je n’avais pas le choix, car tout homme a besoin de se « vider » afin de laisser la place à des spermatozoïde tout frais et près à partir à l’attaque d’un ovule, j’étais obligé.
Le faire avec Kitty me donnait bien plus de plaisir, je ressentais la chaleur de son corps contre le mien, même si les gémissements de la belle demoiselle se faisaient toujours attendre, mais je savais que j’étais le seul coupable à se manque de bruit, à ce manque de jouissements. J’essayais d’aller plus rapidement faisant toujours attention à ce que mes mouvements soient fluide et en faisant attention à ne pas lui faire mal.
Puis, de léger gémissement se faisait entendre, je ne pensais pas que le simple fait de l’entendre prendre du plaisir allait m’exciter autant. Mon corps commençait à laisser apparaître de la sueur, ma respiration n’était plus contrôlable, je me laissais aller au plaisir, je me laissais aller à faire des mouvements plus rapide dans le corps de l’élue de mon cœur.
Heureusement que nous étions déjà en Enfer et que je n’étais pas croyant, sinon, je serais un démon aux yeux de tous les Saints, je venais de commettre le pire des crimes et même des centaines et confession ne pouvaient changer se fait. Kitty et moi faisions l’amour alors que nous n’avions aucunes bagues au doigt, et elle n’était pas prête d’en avoir une. D’ailleurs, je ne pensais pas que Kitty accepterais, déjà quand étant avec moi elle avait une muselière, elle ne pouvait plus coucher à tout vas et draguer le premier venu, je mettais sa propre nature en cage. Je passais pour le pire des monstres, mais, je ne voulais la voir avec un autre que moi, oui, j’étais jaloux et je ne le cachais pas.

Comme je n’étais pas des plus expérimenté et que je souhaitais lui faire éprouver du plaisir, j’optais pour une solution de facilité. J’avais beau ne jamais eu de rapport sexuel, cela ne faisait pas de moi une idiot sortie d’une campagne ayant pour seul compagnie des vaches ou bien des cochons. Non, il ne fallait pas penser ainsi, il ne fallait pas oublier que mes journées se passait en Enfer, là où les démons du sexe habitaient, et les bruits de couloirs ne marchaient pas, ils couraient. Je prenais donc délicatement, tout en continuant mes mouvements en cette belle créature, une cuisse de la divine Kitty et je la mettais autour de ma taille. Je mettais une de mes mains derrière son genoux afin que se jambe ne glisse pas.
J’allais le plus possible dans les entrailles du corps de Kitty, son corps qui avaient été souillé par d’autres hommes et que je souillais à mon tour, mais je le souillais de tout mon amour et tout mon désir. Je faisais de mon mieux tandis que je sentais mon corps perdre un peu plus d’énergie à chaque mouvements que je faisais, mais peu m’importais, j’allais aller jusqu’au bout de l’effort, jusqu’au bout du plaisir suprême, je ne devais pas la décevoir, je ne voulais pas la décevoir. Je puisais toute mon énergie à cet acte. Nous deux corps se mélangeaient, nous ne faisions plus qu’un.

Les gémissements de Kitty se faisaient de plus en plus bestiale, pouvais-je dire qu’elle jouissait ? Non, je ne pouvais pas, elle prenait du plaisir. Je fermais les yeux, je me concentrais sur mon plaisir. Je passais ma langue sur la poitrine de ma chère partenaire en même temps que je le pénétrais. Ses tétons avaient durci avec l’excitation, ils se dressaient devant moi, comme s’ils attendaient plus que ma bouche, ma langue contre leur paroi. Et je cédais, je prenais l’un de ses tétons dans ma bouche, faisant attention à ne pas le mordre sous l’excitation et je le frôlais de ma langue.

Ce que cela était bon ! Zack commençait vraiment à prendre le coup. Elle avait envie de le mordiller, de le lécher, de l’embrasser…. partout. L’exciter, le rendre fou de plaisir, pour qu’il la rende folle de plaisir ; Kitty trouvait vraiment dommage la possibilité que Zack puisse ne pas la mener à un orgasme. Parce qu’avouons-le, Zack n’était peut-être pas le pire, mais ce n’était pas le meilleur non plus. Mais la succube ne simulerait pas une milliseconde, point. Zack n’avait qu’à pas se débrouiller comme un manche. C’était un succube tout de même !

La démone sentit une délicate succion au niveau poitrinaire. Elle cria un peu plus fort et regarda ce qu’il se passait : Zack avait le museau sur ses seins, faisant un sensuel traitement à son téton. Elle posa ses mains sur son crâne pour lui faire comprendre qu’elle aimait particulièrement. Sa langue passait délicatement sur la peau si sensible, les dents la frôlaient par instants, mais jamais ne mordillait. Zack se contrôlait plutôt bien ; Kitty avait eu plus d’une fois affaire à un néophyte qui ne pouvait pas s’empêcher de donner un coup de dents sous l’excitation.

Zack était en sueur, le regard absorbé à sa tâche. Il mettait vraiment toute son énergie pour satisfaire sa partenaire et cela se voyait. Néanmoins, s’il mettait trop de cœur à l’ouvrage, le gouffre sans fond qu’étaient les réserves d’énergie vitale de Kitty n’iraient pas s’en plaindre. Et il mourrait. Avant que la jeune fille puisse jouir. Ce serait parfaitement inacceptable. Et frustrant.

« Zack… Si tu es trop fatigué, arrête…. Je ne veux pas te tuer à la tâche… »

Elle dut se reprendre à de nombreuses reprises pour pouvoir tout dire, et même avec des efforts de concentration, son discours était entrecoupé d’innombrables râles et gémissements très explicites. Mais quelle idée de parler aussi quand un homme vous faisait l’amour ? Surtout pour dire ce genre de bêtises, parce que la succube tenait à tout sauf à ce qu’il arrête ses frénétiques aller-retour dans son corps.

Le plaisir continuait d’augmenter doucement, faisant apercevoir des plaines bienheureuses que Kitty ne foulait que trop rarement à son goût. Surtout depuis que la quasi-totalité de l’école savait qu’elle était un succube. Elle s’agrippa encore plus à Zack, se retenant de gémir trop fort ; enfin à ce stade, ce n’étaient plus tout à fait des gémissements. Cela ressemblait bien plus à des cris. Des cris de plaisir, voilà bien qui devait faire plaisir à ce pauvre Zack, qui semblait un peu perturbé par le niveau de ses compétences.

Bientôt, Kitty n’en puis plus et se laissa aller au plaisir. Elle le serra à en planter ses ongles longs dans son dos et cria son nom à en user ses cordes vocales, obnubilée par le simple plaisir immense qui l’envahissait. Puis, enfin libérée de tous ces délices, elle relâcha tous ces muscles, apaisée. Un dernier frisson la parcourut et elle ferma les yeux.

Elle savourait le délicat picotement du moindre de ses muscles, comme dopés à l’adrénaline. Ils ne demandaient qu’à bouger, qu’à remuer, s’agiter ; elle était dans une forme olympique. Sa peau scintillait doucement, comme si elle avait été peinte avec de la peinture fluorescente et des paillettes. Elle ne s’était jamais sentie en meilleure forme. Enfin si, la dernière fois qu’elle avait offert son corps à un autre être vivant. Et les autres fois aussi. En fait, dès qu’elle avait couché avec quelqu’un. Mais il arrivait que ça se termine mal. Plusieurs fois, ses amants seraient morts s’ils n’avaient pas été des vampires.

Mais Zack n’était qu’un humain.

« ZAAAAAAAACK !! »

Kitty s’empressa de vérifier la respiration de son amant. S’il était trop tard, s’il était… ?